Les musicien⋅nes

Élodie Poirier a débuté ses études de violoncelle au Conservatoire de Grenoble, puis à l’École Nationale de Musique de Villeurbanne où elle découvre les musiques traditionnelles et actuelles. Elle participe à plusieurs projets de métissage musical (maloya, flamenco, trip-hop) et développe l’improvisation au violoncelle et autres instruments à archets orientaux (dilruba, kémantché). Elle se forme en musique ancienne à la Haute École de Musique de Genève où elle obtient son bachelor de violoncelle baroque auprès de Bruno Cocset en 2017.
Elle développe également la pratique du chant, du nyckelharpa et de la vièle, notamment dans les musiques médiévales qu’elle découvre à travers des stages à l’académie de musique ancienne du Thoronet ; auprès de Dominique Vellard et Anne Delafosse, au centre de musique médiévale de Paris ainsi qu’à la HEM de Genève auprès de Francis Biggi. Elle joue aujourd’hui régulièrement avec différentes compagnies et ensembles de musiques anciennes et traditionnelles tels que Lucidarium, Merline, Imazelia, Armutan et Sangeet quintet.

Après un détour par l’anthropologie, musicienne passionnée par les musiques anciennes et les musiques traditionnelles, Vanessa Virot se consacre à la musique et l’enseignement de celles-ci. Elle obtient un Diplôme d’État en 2013 à l’issue de sa formation au sein du Cefedem Auvergne Rhône-Alpes puis poursuit sa formation instrumentale et théorique à la Haute École de Musique de Genève auprès de Gabriel Garrido et Daniele Bragetti en flûte à bec et Francis Biggi en musique médiévale. Elle obtient un Master of Art en flûte à bec en 2018.
À travers l’association Chimera d’Oro et d’autres projets, elle prend plaisir à travailler sur le métissage et les rencontres musicales insolites tout en prenant soin de redécouvrir et étudier des répertoires en étroite relation avec les contextes culturels qui les ont produit.
Elle s’ouvre également à d’autres styles musicaux tels que la musique contemporaine qui l’amène à développer des pratiques de jeux originaux et la musique traditionnelle nordique où elle se forme à travers différents stages. Elle est également membre du trio Le Baluchon et du duo Zarbinôme, lieux où elle expérimente le lien entre musique et danse, la frontière entre l’écrit et l’improvisation ainsi que la liberté de l’arrangement et de la création. Côté pédagogie, elle enseigne la flûte à bec au conservatoires d’Annecy et de Feyzin.

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Musicien, chanteur, interprète de musique populaire et glaneur de tradition orale, Francesco Quartuccio est né dans la banlieue du Vésuve. Autodidacte, il a grandi avec la chanson classique napolitaine puis la tammurriata. Élève du maestro Antonio Matrone dit  » ‘o Lion  » de Scafati, maître de tammorra, dans la région de Campanie, il a travaillé et enregistré avec différents groupes en France et en Italie.
Il fait de nombreux concerts et spectacles de musique traditionnelle et populaire en France et en Italie notamment avec les ensembles Figli do Lione, Sonata Antiqua, Silva Mala, The Sylver Ring, Trifolk, Madrigalia, l’Orchestre populaire de méditerranée, Occhi Turchini, Gli Ermafroditi. Il est également membre des groupes Tara’nduo, Amaterra, Breizh Napoli, Abbal et Total Kheops avec lesquels il joue à travers l’Europe et est directeur artistique de la compagnie Arteteka et du Théâtre de la cour.

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Musicien éclectique de par sa pratique des musiques anciennes au clavecin ou à l’orgue et des musiques électroniques aux machines, Gwenaël Dubois navigue depuis de nombreuses années parmi des projets musicaux très variés. Régulièrement invité comme continuiste ou soliste (Le Concert de l’Hostel-Dieu, Les Voix d’Atalante…), il est aussi membre actif de collectifs qui mettent au cœur de leur démarche les questions de médiation ou de transversalité (Chimera d’Oro, Les Récits…). Il a en effet particulièrement à cœur de faire dialoguer toutes ces approches et sensibilités musicales les une avec les autres.
Passionné par les questions de pédagogie et de médiation, militant des droits culturels et sociaux, il est animé par l’idée de créer la rencontre entre pratiques, esthétiques, artistes et publics, et d’œuvrer ainsi, à son échelle, à l’émergence de nouveaux imaginaires collectifs, décloisonnant cultures et sociétés.
Cette posture de musicien pas vraiment dans les cases et toujours en quête d’utopie l’a conduit de façon presque logique à choisir l’enseignement de la formation musicale, discipline aussi figée dans les représentations que porteuse d’innovations artistiques et pédagogiques. Après dix années à l’enseigner en mettant au centre de sa pratique la pédagogie de projet et le renouvellement des cursus de formation, il intègre ensuite le Cefedem Auvergne Rhône-Alpes comme formateur et coordinateur.